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La symptothermie après trois mois.

Ça fait maintenant trois mois que j’ai arrêté la contraception hormonale. Trois mois, quand même! La pilule était devenue trop envahissante pour moi, autant dans mon corps que dans mon esprit. Et j’étais vraiment heureuse d’avoir trouvé cette nouvelle méthode merveilleuse qu’est la symptothermie. J’étais quand même un peu craintive à sauter le pas à cause de l’éducation assez minime (conventionnelle, quoi) que j’avais reçue sur le système reproducteur féminin et le cycle menstruel. Je n’avais pas totalement confiance en mon système reproducteur. Parce que non, remplir des chartes de cycles menstruels de 28 jours en secondaire 3 sur des tits-papiers ça suffisait pas à compléter la connaissance que j’avais de mon système. Bref.

J’étais réticente parce que j’étais pas sûre que j’allais reprendre mon cycle menstruel normal, ayant commencé la pilule après mes 2e ou 3e règles pour les régulariser. J’avais pris la pilule pendant toute mon adolescence et franchement, je croyais pas retrouver mon cycle menstruel naturel dès le premier mois de l’arrêt de la pilule.

Mais finalement, ça s’est super bien passé! Jusqu’à maintenant, tout se déroule à merveille et j’adore apprendre à connaître mon corps et les symptômes qu’il m’envoie à chaque mois. Voici donc quelques-unes de mes réflexions sur la symptothermie après 3 mois d’utilisation.

1- C’est de la job

Oui oui oui oui oui, ça va au-delà de l’alarme à 6h30 pm pour te rappeler de prendre ta pilule. Ça se rapproche plus d’un mode de vie je dirais. Chaque matin, c’est l’alarme à 6ham pour que je prenne ma température. Que je fasse la grasse matinée jusqu’à 10h30 ou que je travaille à 7h du matin; toujours mon alarme à 6h am. Ça m’empêche pas de me rendormir avec le thermomètre dans la bouche non plus, tsé. haha

Aussi, il faut que je vérifie ma glaire cervicale, mais ça, ça s’intègre vraiment bien au quotidien, faut juste y penser à chaque fois que je vais aux toilettes. Faut aussi, quelques fois dans la journée, que je me dise «bon, comment je me sens, là, dans mes bobettes?» Mais, comme je dis, ça devient vite une habitude alors c’est pas si pire.

2- Trouver son col de l’utérus c’est quand même le fun

La symptothermie ça requiert occasionnellement de trouver la position et la fermeté de son col de l’utérus. Mais avant de trouver la position et la fermeté, c’est indispensable de juste trouver ledit col. Ceci dit, c’est pas tout le monde qui est confortable de toucher cet endroit-là à la recherche d’un trésor lointain. Mais moi je trouve ça le fun de pouvoir l’atteindre et d’observer ses changements pendant mon cycle. Ben ben intéressant.

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Voici la meilleure position pour réussir à atteindre son col de l’utérus. La photo est tirée du livre Taking Charge of Your Fertility.

3- Je me rappelais pas avoir autant d’hormones

Puisque j’ai commencé à prendre la pilule assez tôt dans mon adolescence, j’avais jamais expérimenté mes «vraies hormones de madame». Je trouve, depuis que j’ai arrêté la pilule, que j’ai quelques petits trucs que je n’avais pas avant, genre des boutons dans le visage et dans le dos. J’essaie de régler ça avec une alimentation plus saine mais en vrai je sais que ça vient du fait que j’ai arrêté la pilule. Alors bon, oui j’ai des boutons, mais je me sens vraiment mieux psychologiquement. J’ai aussi remarqué que mes règles étaient vraiment différentes pendant et après la pilule. Maintenant, elles sont moins longues et abondante. Pour cet aspect là, c’est quand même cool.

4- Je me sens vraiment en contrôle de mon corps

J’ai appris à connaître chaque phase de mon cycle et ça me met vraiment en confiance face aux capacités, disons, de mon corps. Je sais, par exemple, que mon cycle est régulier, que mes ovulations sont toujours autour des mêmes jours et que si je suis soumise à un stress intense, mon ovulation peut être retardée. Je sais qu’après 18 températures hautes consécutives, j’ai de très fortes chances d’être enceinte et qu’au contraire, si mes règles n’arrivent pas mais que j’ai des températures plutôt basses, je n’ai pas à m’inquiéter. Une petite annecdote; ce mois-ci, j’ai pris ma température un matin et j’ai vu qu’elle était descendue drastiquement comparé à mes dernières températures. Puisque j’étais au jour 30 de mon cycle, j’ai donc compris que j’allais avoir mes règles la même journée. Ça m’a permis de mettre ma cup le matin, de me pas m’en préoccuper de la journée et le soir venu, j’ai vidé ma cup et je me suis aperçue que j’avais commencé mes règles. Si j’avais pas eu la symptothermie, je me serais sûrement fait surprendre au travail et j’aurais été mal prise.

5- JE FEEL TELLEMENT MIEUX

On dirait que je me sens beaucoup plus moi-même depuis que j’ai arrêté la pilule. Je suis moins souvent maussade. Plus heureuse, de bonne humeur. D’autres trucs côté intime ont aussi changé et j’en suis vraiment heureuse. Je crois que la pilule me minait le moral et j’ai seulement commencé à m’en rendre compte vers la fin, malheureusement. Je me sens plus vive, plus enjouée, j’ai moins de déprime mais je suis toujours autant paresseuse. Oh well, je pense que la paresse c’est ancré en moi pour toujours. Au moins, à partir de maintenant je suis une paresseuse heureuse hihihihi.

 

Bref, merci de m’avoir lu et si vous avez aucune idée de ce qu’est la symptothermie, n’oubliez pas d’aller consulter l’article que j’ai écrit qui explique tout ça en long et en large.

À bientôt!

 

 

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